Nous avons le regret d’annoncer que le créateur de Cinetalk, Sandro Forte, est décédé de cause naturelle, le 18 janvier 2020, à l’âge de 49 ans. Sandro savait transmettre avec enthousiasme sa passion pour le cinéma et en particulier ses connaissances encyclopédique de la musique de film. Ses collaborateurs aviseront les cinéphiles de l’avenir de Cinetalk dans les semaines à venir. Vos messages de support et hommages peuvent être laissés sous cet article.
Comme il s’est si bien décrit lui-même :« j’ai décidé de devenir cinéphile à 7 ans pour ensuite bientôt découvrir que l’on ne pouvait pas en vivre. J’ai donc dû me résigner à devenir réalisateur après avoir perdu un peu de fierté dans le milieu de la musique. J’ai décidé de traiter les dieux comme s’ils étaient quelque chose de réel et d’accomplir de bonnes actions dans le domaine du travail social. »¹
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¹Sandro Forte, « Détails sur Sandro », Facebook, https://www.facebook.com/sandro.forte.12/about?section=bio&lst=589182341%3A602941149%3A1579564332 [consulté en janvier 2019]
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We regret to announce that the creator of Cinetalk, Sandro Forte, died of natural causes, on January 18, 2020, at the age of 49. Sandro who knew how to transmit with enthusiasm his passion for cinema and in particular his encyclopedic knowledge of music score. His contributors will advise cinephiles about the future of Cinetalk in the following weeks. Your messages and homages can be left under this article.
As he better described himself : “Decided to become a cinephile at age 7, soon to discover you can’t make a living out of it. So had to resign myself to become director after choosing with losing a bit of pride, the music business. Decided in the meantime to treat the Gods as if they were something real and perform good deed in the social work domain.’’¹
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¹Sandro Forte, « Details About Sandro », Facebook, https://www.facebook.com/sandro.forte.12/about?section=bio&lst=589182341%3A602941149%3A1579566637 [consulted in January 2019]
Je viens d’apprendre le décès de Sandro. Bien que je ne l’ai pas rencontré depuis 25 ans, soit quand j’étais guichetier à la Cinémathèque, je ressens de la peine, puisque j’ai le souvenir d’un homme intègre, intelligent, humain et fort affable. Au-delà des belles discussions sur la musique et le cinéma que j’ai eues avec lui, j’ai surtout en mémoire son grand respect, même quand nos opinions étaient divergentes. Devenu directeur de la Phonothèque québécoise, j’ai eu l’occasion de l’interviewer sur sa passion envers la musique de film. Pour ceux et celles qui voudraient entendre sa voix, voici un lien vers 3 extraits de cette fascinante entrevue :
http://www.phonotheque.org/Entrevues/Invites/Forte.html
Bref, j’ai une pensée pour lui et pour ses proches.
Christian Lewis
Ex-directeur de la Phonothèque québécoise
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Je ne me rappelle plus comment Sandro Forte est devenu mon coloc, ni même qui nous avait introduit l’un à l’autre. Probablement Mathieu Francoeur.
Notre cohabitation de près de trois ans au 1313B rue Ontario aura vu émerger de nombreux projets excentriques mais denses.
Tout d’abord, le terreau culturel que Sandro avait entrepris d’accroître et de partager était immense. Le plus pesant de son déménagement n’était certainement pas ses 1200 vinyles de musique industrielle, presqu’inédite mais bien le poids réel de son engagement dans la contre-culture et particulièrement, au travers de l’analyse du cinéma comme vecteur d’actualité sociale.
Immergés, nous vivions dans ce loft, de nombreuses heures à s’exacerber du désir de brasser les idées préconçues, au son de musiques improbables. Sandro recherche sur le terrain, dans les Kino par exemple, et la balance de la semaine dans notre atelier. J’ai tellement appris de mon camarade Sandro.
Puis est venu le temps de l’action: faire de l’Art!
En 1995, il m’exhorte de sortir de l’atelier. Blastée de sculpture de métal, de poésie trash de Feu Denis Vanier (notre voisin de palier en fait…) et de la locomotive Sandro Forte, on fait des événements de fracasse et de beaucoup, beaucoup, de lourdes fréquences avec «Le gars de l’Oblique» (Michel, lui a probablement cèdé la plupart de ses vinyles à prix d’ami, entre connaisseurs…) qui crie dans ses cordes de guitare, avec Feu Bertrand Boisvert (un des génies incandescent du mouvement punk Montréalais) qui nous guture de très intenses chants de gorge et puis moi, qui a suspendu dans l’espace, un tableau de scrap de fer sur lequel on aura attaché des micros basses fréquences. Des spring de lits doubles, de feuilles de métal, des poêles en fonte et d’autres quincailleries clinquantes sur lesquelles Sandro, vêtu en short de dandy joue au tennis, provoquant à chaque fois une expérience sonore et visuelle tonitruante sans équivoque. La session devient un moment de joie pour beaucoup de camarades venus explorer ce soir là. C’était l’hiver. C’était sur la rue D’Iberville au niveau de Rosemont je crois, au Lab de Mononc’Serge. Je crois que c’est là aussi la première fois que j’ai rencontré Vero Lambert et La Grosse.
Un printemps plus tard, Sandro et James Duhamel forment « Wet Fish »: un concept de musique industrielle et de performance electro assez avant gardiste pour le milieu des années 1990. Leur premier spectacle aux Foufounes Électriques en 1996, réunis dans l’auditoire, le grand Punk Hollandais Webo, comparse du travailleur de la contre-culture Mathieu Francoeur, des amis métaleux de la bande de Sébastien Croteau et les camarades de la première heure où les gens du public embarquent dans une performance inspirée et libératrice.
Puis, il s’implique, avec Mitsiko Miller, au Cabaret de la Vache enragée, au Cheval Blanc. Une locomotive j’ai dit: tout le monde de l’underground qui veut en remettre avec la société s’y retrouve à toutes les semaines pendant près de 4 ans!
Comme je le disais, Sandro a été le premier à me faire sortir de l’atelier. Forte de notre camaraderie complice, j’expose en solo au Café Chaos en 1998.
Sandro avait son heure de diffusion hebdomadaire à CIBL, plusieurs d’entre nous avons pu toucher de son savoir par bribes.
Sandro ne fini pas de m’impressionner avec la Symphonie portuaire à laquelle il collabore avec l’artiste Yannick Gélinas. Il y trouve des fans parmi les membres de ma famille -déjà brûlés à la musique contemporaine et aux grandes orgues. Là on a des sirènes de paquebots et des trains pour faire gronder le sol sous nos pieds.
Sandro encourage la toute première édition du Festival Fantasia, Sandro court le FFM (je lui prête pour l’occasion, le veston de mariage de mon père; dans la poche gauche, il y a toujours la carte d’affaires de Roger Frappier), Sandro enseigne la réalisation vidéo dans le plus d’organismes communautaires possibles (au Journal l’Itinéraire entre autres), Sandro, un bon quarante minutes à ne parler que de l’essentiel -parce qu’on est à la course-, coin Mont-Royal/Saint-Denis.
Alors qu’il travaille comme directeur de la programmation au cinéma Impérial, il nous raconte qu’il faut garder la main mise sur ce lieu de diffusion au décor rococo -superbe: « pour les artistes contemporains », pour notre génération.
Il poursuit à la SAT et trime sur le webmagazine Cinétalk, certainement: une suite logique à tout ce travail démesuré.
Puis je m’envole, parce qu’un bon mentor ça donne des ailes.
Pis je me plante, pis je me prends des murs, parce qu’un bon mentor, ça laisse à sa camarade le temps d’apprendre comme il faut….
Puis j’arrive enfin à pratiquer mon métier avec le fiel des idéaux encore à vif et pas mal de bonheur somme toutes, entre autres parce que Sandro était un des porteur du feu sacré et qu’une fois transmît, il m’est nécessaire de continuer le travail commun.
Sandro Forte est décédé.
Dans mon film il ne meurt pas.
Il laisse dans le deuil un paquet de cinéastes. Personne ne les auras étudié avec autant de sincérité.
Toutes mes condoléances à sa famille, à ses amoureuses (oui Yannick, j’ai le coeur à l’envers), aux amis et tout ceux et celles qu’il aura inspiré de près ou de loin.
Adieu.
Violette Anne-Marie Soucisse
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quel magnifique hommage. Merci merci
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Je l’ai vu la dernière fois par hasard sur la Place de la Paix à l’été 2019, à côté de la Société des arts technologiques (SAT) à Montréal. Nous avons dialogué en regardant un vieux western muet avec Buster Keaton. Il avait commissarié le programme de cinéma en plein air. Sandro agissait sans cesse comme transmetteur, cherchant à provoquer des découvertes, avec son indépendance d’esprit, sa désinvolture, son calme, son érudition, son dévouement, sa passion. Il arborait fièrement son look comme un dérivé rastafarien qu’il avait personnalisé et intériorisé comme d’autres se couvrent le corps de tatous. Sandro était un homme bon, un passeur de connaissances, un créateur d’interférences, un poète de la mise en images. Pour sa famille qui l’a peut-être trouvé un peu weird, je dirais qu’il n’a été que lui-même, authentique, fraternel, sympathique, communicateur et ouvroir de potentiel. Son départ prématuré m’attriste et me renvoie en pleine face le privilège que j’ai encore d’exister. Consoléances à la famille et à ses proches et moins proches comme moi qui l’ont cunnu.
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Un ami part et beaucoup de super beaux souvenirs de collaboration émergent. Salut chère exceptionnelle personne ! Mes condoléances à tes amies, amis, à ta famille. Sympathie, amitié et réconfort !
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Sandro was an amazing person. I am glad to have met him, being it only a couple of times. I have written a short note about his passing on my website for more details of what he meant to me.
https://soundtrackworld.com/2020/01/cinetalks-sandro-forte-passed-away/
If the family and friends are interested in the recordings of our interview we did with composer Elliot Goldenthal, where he also has a pleasant dialog with the composer, which is not transcribed to paper. I would be honored to give it to you. I keep all my recordings indefinitely, so it does not have to be today, tomorrow, next week or even the next 10 years.
I am certain he will be missed, and I wish his friends and family all the best.
Anton Smit
The Netherlands
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Sandro, tu avais eu la gentillesse de m’accueillir dans ton émission de radio pour parler d’Elephant Classique. Nous étions régulièrement en contact via Facebook, à évoquer le cinéma. Tu vas nous manquer.
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J’étais au début de mon secondaire 5 quand j’ai rencontré Sandro pour la première fois à la cafétéria de mon école. Il tenait un kiosque pour inviter des jeunes à participer à des ateliers de cinéma pour Vision Jeunesse. Je me suis inscrit et c’est ainsi que Sandro m’a introduit au monde du cinéma. Sa détermination et sa passion contagieuse font partie de qui je suis aujourd’hui, 12 ans plus tard.
Je ne pourrais jamais te remercier suffisamment Sandro pour ton support pendant la création de mon premier court-métrage. Venir sur notre petit plateau une fin de semaine à -20c pour nous rassurer après que notre caméra se soit brisée. Prendre le temps de nous montrer les rudiments de l’écriture de scénarios jusqu’au montage final, le tout avec une patience et un grain d’humour inégalé. J’ai rarement vu ce dévouement chez un individu et je crois que plein d’autres jeunes ont profité de ton savoir et de ton grand cœur.
Je suis terriblement attristé que tu nous quittes aussi tôt. Je vais m’ennuyer de nos conversations cinéphiles et de ton point de vue unique. Saches que je porte toujours en moi cette passion que tu m’as transmise et j’en suis extrêmement reconnaissant.
Tu vas me manquer mon ami.
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Sandro, ton départ brutal et inconcevable nous laisse sans voix et dans la peine. Tu vas nous manquer.
Ta profession était ta passion, ta vie. Nul doute que tu laisses un vide immense dans le monde du cinéma montréalais.
Nous avons aussi une grande pensée pour ta famille et tes amis. Je ne sais pas si c’est prévu, mais ça nous plairait bien que soit organisé une soirée de recueillement à Montréal, histoire de se réchauffer le cœur tous ensemble…
Merci pour ton amitié si précieuse. Merci aussi d’avoir su déceler la détresse de notre fille lors d’une de nos soirées et de lui avoir organisé cette sortie de secours, cette bouffée d’air frais qui lui a fait tellement de bien.
Bon voyage Sandro….
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The news of Sandro’s death hit me like a brick. I’m saddened at the immeasurable loss this signifies for the Montreal film community who have lost such a gentle soul. Someone who always went to bat for art. And who cared for social causes. Every time we met at a festival, at cine bazaar, a used bookstore, or a screening we would always smile, like ‘paisans’, and usually stop to chat about our state of things. As a like-minded fan of Italian popular cinema I loved talking to Sandro about the great Italian composers – from Morricone to Nicolai to Frizzi to Ortolani to Cipriani to Trovaioli to Alessandroni to Goblin to de Masi to Umiliani to Bacalov. He knew them all, and with more depth and sensitivity than most. And passion. I just hope wherever he is he has a turntable to spin his treasured discs on. I’ll sorely miss our happenstance encounters. My condolences to his family and friends. Sandro….ciao bello.
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Durant une soirée Kino, j’ai lu le scénario de mon court métrage dans l’espoir d’attirer l’attention d’un réalisateur. Sandro est venu me voir après ma présentation. Mon scénario en main, Sandro est parti en me disant qu’il allait revenir… Cinq minutes plus tard, il est revenu en me disant : «On va le faire!» C’est ainsi que nous sommes devenus amis. C’est ainsi que j’ai découvert la bienveillance, la compassion, la bonté et la profonde sensibilité qui se cachaient derrière ces apparences d’artistes ténébreux. Le regard que portait Sandro sur le cinéma était unique. Au fil des années, il était convaincu que nous étions pour réaliser un grand projet ensemble. Pour ma part, j’étais juste content de faire un billard ou de partager une conversation animée avec mon ami.
Adieu Sandro…
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Cher Sandro, mon ami artiste,
comme j’admirais tes multiples talents, ton franc parlé, ta passion pour le cinéma d’auteur, tes connaissances cinématographiques et tes conversations dans les festivals. Toi, l’excellent critique de cinéma , spécialiste de la musique de film, tu as réalisé de magnifiques évènements artistiques pour la communauté.
Je garde précieusement en mémoire ces soirées magiques que tu organisas en tant que commissaire invité , au Cinéma urbain, musique à l’écran, à la SAT été 2019.
La vie nous a donné la chance de nous rencontrer il y a bien des années, et de rêver une suite du Monde.
Tu avais encore tant à offrir.
Je te remercie pour ta fidèle amitié, ta générosité, pour tous ces fabuleux moments passés ensemble dans les cafés, dans les festivals et expositions, pour tes encouragements à continuer d’œuvrer et merci de nous avoir fait découvrir les talents de cinéastes de divers pays sur ton merveilleux site Cinetalk.
Christian et moi, nous offrons nos douces pensées à ta famille et à tes ami.e.s
Sandro, tu continues d’allumer les étoiles!
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mon chum tu vas me manquer mais quand j’irais marcher dans le plateau je suis persuadé que ton “ange” sera pas trop loins
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Sandro ! l’ami le marcheur voisin que je croisais si souvent nos nos rues ; la plupart du temps nous échangions nos sourires fraternels et toujours complices. Et parfois quand la vie nous laissait souffler, des discussions rayonnantes et de bitume sur notre cinéma et nos rêves… et plus souvent qu’autrement les questionnements de Sandro sur notre FFM National. Sandro. Cela me semble impossible que ta présence bienveillante, ta passion et tes secrets cachés dans tes dreds ne soient plus dans mon quotidien. Maudit quel choc. Adieu l’ami. Merci pour ta singularité et ta passion inaltérées… xxxx
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Toutes mes condoléances à sa famille et ses amis. Je connaissais Sandro depuis 30 ans, à travers les festivals, l’AQCC et nombre de discussions de coins de table. Il était passionné et il aimait débattre. Il pouvait se montrer radical s’il croyait dur comme fer à quelque chose, mais jamais il n’a manqué de respect, au contraire, il acceptait toujours d’écouter l’autre et de discuter. J’ai lu toutes ses chroniques légendaires sur les bandes sonores dans les 90 et au début des années 200, à la revue Séquences. J’ai été contente de le retrouver sur Cinetalk.net. Je suis bien triste aujourd’hui de perdre un allié du cinéma aussi dévoué. Bon voyage, Sandro. J’espère qu’il y a de la musique là où tu t’en vas!
Claire
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So very sad to hear that Sandro is no more. He had made music for my film “Un quartier a livrer” with so much passion and involvement. We met every now and then walking in my neighbourhood and with so much enthusiasm, each time, he spoke about the projects he was working on. I knew him as a very sensitive and creative personality. Very sad to get this news.
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Having known Sandro for over 20 years and having recently spoken to him, this is indeed a shock. He was an inexorable force fueled by his intense passion for the convergence of music and cinema and I was someone he often confided in during his struggles to realise his dreams. Le Cinéclub de Mtl/ The Film Society is grateful to have collaborated with him and will carry on his spirit of imagination and diversity in what we do. Our condolences to the family. You will be missed, my friend. – Philippe Spurrell
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C’est un grand choc pour moi d’apprendre le décès de Sandro Forte. Grand cinéphile devant l’éternel, cet autodidacte visionnaire ne pouvait accepter les injustices, des plus petites aux plus grandes. Sandro fut d’abord mon ami, avant d’être mon amoureux au début des années 2000. Nous avons partagé quelques années de vie commune avec nos hauts et nos bas, mais surtout beaucoup de projets créatifs. Nous nous sommes séparés car on ne voulait pas la même chose dans la vie, je voulais des enfants et une famille, lui voyait le couple comme une équipe créative pour faire des projets. C’est ce que nous avons fait pendant quelques années, les symphonies portuaires; une oeuvre pour sirènes de bateaux avec une trame sonore sur l’immigration, des kinos poétiques, quelques courts-métrages dont ‘Impérial’; un hommage au dernier projectionniste de ce cinéma emblématique de Montréal, des oeuvres de cinéma-musique avec Wetfish; dont la superbe musique formait la trame musicale de mon projet interactif Parenthèse, une des oeuvres dont je suis le plus fière, par sa signature sonore si particulière. Le flair de Sandro pour la musique, pour créer des trames sonores à contre-courant, était indéniable, même s’il n’aura pas eu l’occasion de pousser ce don dans de nombreuses oeuvres.
Sandro était un génie en son genre, inclassable, indomptable. Je peux me tromper car je l’avais pas mal perdue de vue ces dernières années, mais je pense qu’il n’aura jamais réussi à réellement trouver sa place, de trouver une place à sa mesure je veux dire. Où que tu sois, Sandro, j’espère que tu arriveras à créer des ambiances finement tissées pour raconter des histoires magistrales, peut-être en soufflant des réponses aux oreilles de grands cinéastes en panne d’inspiration.
Je dois lui dire merci pour ce qu’il m’a apporté, le partage de l’amour du cinéma, des westerns spaghetti et des musiques géniales d’Ennio Morricone. Je nous revois en plein désert d’Almeria en Espagne, au mileu de nulle part dans la chaleur écrasante, juste pour voir de nos yeux les lieux cultes des tournages de Sergio Leone et de ces films qu’il vénérait.
En terminant je veux offrir mes sympathie à Monique sa mère et Mimmo son père, ainsi qu’à son frère, son neveu et sa nièce, et à tous ces proches et amis. Votre coeur doit être à l’envers. Quel vide immense Sandro va laisser.
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Tant de gens me demande ce qui est arrivé à Sandro… est-ce que tu es au courant? On le rencontrait dans plusieurs vernissages photos et nos conversations étaient toujours des plus riches.
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Ça va faire bizarre de ne plus te croiser durant les festivals, dans les couloirs d’un cinéma, ou juste d’échanger des courriels.
Quel passionné tu étais ! Les désaccords sur les films avec toi étaient toujours source de débats enflammés et de franche rigolade. Il fallait toujours être sûr de bien faire les choses car tu n’en laissait pas passer une. Pas question de se complaire, oh non! Tu comprenais, défendais et incarnais cet idée de l’esprit libre, du critique acerbe mais érudit, sévère mais juste, emporté car inspiré !
Tu étais partout ! Le film obscur, tu l’avais vu ! Le film moins obscur, tu l’avais vu et peut-être dénigré ! Mais c’était nécessaire pour toi car tu croyais profondément à la valeur de l’Art et qu’il fallait être aussi exigeant avec les oeuvres que les créateurs eux-mêmes.
La seule chose qui t’animait plus que le cinéma c’était les gens. Ton sourire en coin, un peu moqueur, va me manquer.
Toutes mes pensées vont à ta famille et proches.
Ciao !
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y’avait quelque chose de solonnel et d’authentique, de drôle et de sécurisant à la fois. Bon voyage mon ami. Je ferai une oeuvre en pensant qu’à toi.xxx Peace
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Sandro Forte, reposes en paix mon ami. Ta présence, tes dreads iconiques et tes discussions animées vont me manquer. C’est toute la communauté des cinéphiles montréalais qui perd un des siens… Ta passion était exemplaire. 49 ans, c’est trop jeune… Ce soir, je vais écouter un CD de Wetfish et penser à toi…
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sandro, longue route je t’ai connue, mais à la fois pas assé longue man!
Tu pourras voir tout et savoir de ou tu es…. Moi et la famille Plante te souhaite un bon voyage.
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J’ai connu Sandro grâce aux festivals de cinéma, au FFM en particulier. occasions de résumer le parcours de chacun l’année précédente et de comparer notre lecture des films. À mes yeux, il était jeune et dynamique, passionné et loin de la vieillesse, a fortiori de cette mort soudaine. Lors de notre dernière rencontre, à son instigation, à la Brûlerie St-Denis, j’évoquais l’expérience de retraite progressive, l’avancée dans la vieillesse, le dépouillement successif des ambitions. Il écoutait, soucieux d’équité, de faire une place aux vieux une fois leur départ de l’association des critiques de cinéma avéré. Jamais je n’aurais pu imaginer le voir disparaître si tôt. Il était fier de son travail en cours de programmation, alimentait de commentaires ses statuts: sans doute n’étais-je pas un de ses proches et nos rencontres étaient-elles très occasionnelles, mais aucun signe ne me permettait de déceler sa disparition prochaine. Je pense à son documentaire sur l’Impérial. Il y aura une absence de plus dans les cinémas, mais lui, comme une présence de photogramme, image rémanente, continuera à surgir encore dans nos mémoires, existant d’autant d’existences qu’il y a de formes prises par Sandro dans le souvenir de chacun. Mes condoléances à ses proches, famille et amis.
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Adieu Sandro !!! Que ton âme repose!
Amour !
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Triste triste triste journée…
Tes discussions passionnées, tes coups de gueule et ton érudition sans faille manqueront à beaucoup de cinéphiles.
Adieu Sandro!
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Sandro, véritable encyclopédie de la musique de films, grand cinéphile sans frontière, homme impliqué socialement et humainement, ardent débatteur et n’ayant pas la langue de bois, vice-président de l ‘Association québécoise des critiques de cinéma – AQCC, meilleur porteur de dreads en ville, bon repos mon cher, nos échanges vont me manquer terriblement.
Mes plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.
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Sandro, t’as été mon premier pote à mon arrivée à Montréal, tu as grandement contribué à mon cheminement personnel et professionnel, t’étais l’encyclopédie cinématographique la plus hallucinante et passionnée que j’ai connu et tu vas me manquer. Les mots me manquent pour te rendre pleinement hommage.
Repose en paix mon ami…
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fuck death!… ah… mon Sandro mon chum de l’autre coté de la flaque…
tes racines du ciel vont me manquer… bonne route l’ami… marco
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